21/08/14

En France !

Caracol aislado.Nous voici en France depuis quelques jours et comme je m’y attendais, il y a quelques points sur lesquels il faut se réadapter dans l’autre sens. La première chose qui me vient en tête alors que j’écris cet article c’est que je ne m’y retrouve plus sur un clavier azerty. Outre les Q qui viennent systématiquement à la place des A (cet article a fait l’objet d’une relecture complète pour remettre les bonnes lettres), j’ai passé 10 secondes à trouver l’apostrophe et je mets plus de temps à trouver les lettres accentuées ici qu’à taper le raccourci clavier pour les obtenir sur mon clavier américain…

À part ça, lorsque nous sommes arrivés jeudi dernier, nous sommes allés récupérer la voiture de location que nous avions réservée et qui se trouve être équipée d’une boîte à vitesses manuelle… Hmmm hmmm… Ma première réaction : « pas de soucis, j’ai conduit avec une boite manuelle pendant 10 ans, c’est pas avec un arrêt d’un an qui va me poser problème ! »

Je m’installe au volant et j’allume le moteur. Devant commencer par une marche arrière pour sortir de la place, je place le levier de vitesse sur R et puis j’essaye de reculer. La voiture ne bouge pas… « Bon, j’ai peut–être mal enclenché la marche arrière. Recommençons ! »

J’appuie bien sur le bouton pour mettre le levier sur R au lieu de 1 (ça, je m’en rappelais). Le levier me semble bien mis à fond et j’essaye à nouveau de reculer. Toujours rien : la voiture ne bouge pas. Mais pourquoi ?

Je recommence une fois de plus en décomposant bien mes mouvements : je place mon pied droit sur le frein, je place le levier de vitesses sur R, je soulève doucement mon pied du frein. La voiture ne bouge pas. Je pose mon pied droit sur l’accélérateur et j’appuie doucement. Rien…

Et puis, soudainement, l’illumination : j’ai oublié de débrayer ! Forcément, ça ne risquait pas de marcher… Là, ça va tout de suite mieux : le voiture roule !

Trente secondes plus tard : « Ah, mais ça cale quand on freine pour s’arrêter ! »

Il m’a quand même fallu deux jours avant de retrouver tous les réflexes. En ville, j’ai l’impression de passer mon temps à changer les vitesses, et sur autoroute, j’ai réalisé plusieurs fois que j’étais encore en troisième en approchant des 100 km/h… Pauvre voiture…

Autre différence perturbante, alors que nous sommes arrivés en France à la veille du 15 août, c’est qu’un certain nombre de commerces se sont retrouvés fermés trois jours de suite. Étant habitués à des magasins ouverts tous les jours de la semaine, et plus de 12h par jour, ça nous a fait drôle. On a besoin de quelque chose ? Ok, je vais aller l’acheter maintenant. Ah non, c’est férié/dimanche ou c’est fermé entre midi et deux… Bon, ce n’était pas très grave, mais il faut le temps d’assimiler ça pour perdre les réflexes acquis dans l’année.

Et puis encore quelques constats :

  • Les gens parlent français ; c’est perturbant, j’ai le réflexe de me retourner en me disant « Oh, des français » et puis « Ah mais c’est normal, on est en France »… Là aussi, j’ai eu besoin de deux jours pour m’y faire.
  • Les mots de politesse me viennent en anglais et je me retrouve à dire « Thank you » et « Please » sans m’en rendre compte.
  • J’ai vu des trottoirs parsemés de crottes de chiens et de déchets en tout genre ; on n’avait plus l’habitude.

Bon, mais sinon, je profite aussi de tout ce que j’avais oublié pendant un an :

  • Les galettes saucisses
  • Les craquelins
  • Le beurre aux algues
  • Les bulots
  • Le petit fromage de chèvre aux échalotes de la ferme du coin
  • Le caramel au beurre salé

Et pour finir, le plus important : ça fait quand même du bien de revoir la famille et les amis après un an au loin !!

24/12/13

Enfin les vacances !!

Vector smiley face

Après quatre mois d’école, les enfants sont enfin en vacances (et indirectement moi aussi, car c’est un vrai bonheur de ne pas avoir de lunch box à préparer pendant 2 semaines !!!). C’est l’occasion de faire un bilan de ce nouveau rythme, complètement différent de ce que nous connaissions en France l’an dernier.

La première différence flagrante, c’est la répartition des heures de classe sur la semaine. Pour les enfants cette année, la classe commence à 8h30 et finit à 15h, du lundi au vendredi.

Après 15h, Woody et Buzz vont à la garderie jusqu’à ce qu’on vienne les chercher, vers 17h15. L’année dernière, la nounou de Woody récupérait Buzz à l’école et je venais les récupérer vers 19h.

Par ailleurs, Buzz avait l’habitude d’avoir 2h de pause le midi en France pendant lesquelles il allait à la cantine puis jouait avant de retourner en classe. Cette année, les enfants ont une vingtaine de minutes pour manger le midi et puis ils peuvent jouer 15 minutes avant de retourner en classe ; la pause est nettement plus courte ! Et puis la journée est beaucoup plus dense pour eux, notamment avec l’environnement anglophone qui puise beaucoup d’énergie.

Par contre, pour l’instant nous avons beaucoup de chance car Mari et moi travaillons près de la maison, et finissons tous les deux à 17h. Le temps d’aller chercher les enfants à l’école, nous arrivons chez nous vers 17h45 (alors qu’en France, on n’était même pas encore sortis du boulot à cette heure-là…)

Pour résumer, l’année dernière les enfants partaient de la maison le matin vers 8h10 et nous rentrions à la maison à 19h10, quatre jours par semaine. Cette année, nous partons à la même heure le matin, mais nous rentrons vers 17h40, cinq jours par semaine. Il y a donc un jour de plus, mais 1h30 de moins par jour.

Au début, je trouvais ça mieux (bon et puis au début aussi, je ne travaillais pas et les enfants rentraient encore plus tôt), mais maintenant, je trouve ce rythme difficile : l’an dernier, les enfants se couchaient à 20h30 le soir. Buzz ne faisait pas la sieste à l’école, mais dormait généralement 4h le mercredi après-midi. Cette année, Woody s’écroule à 18h30 et Buzz s’endort à 19h ! Malgré des nuits de plus de 12h, les enfants sont épuisés.

Et quand je dis épuisés, je ne rigole pas… Je ne les ai jamais vus dans un tel état ; ils ont passé les dernières semaines d’école à faire n’importe quoi (pauvres maîtresses !). Je trouve que le rythme est trop difficile pour eux et j’espère que les deux semaines de vacances vont suffir à les remettre en forme, parce qu’après il va falloir tenir 7 semaines avant les prochaines vacances…

22/07/13

En vacances !

Fun sun

Après les jours éreintants dédiés au déménagement multi-destination, qui a clôturé un marathon administratif de plusieurs mois, nous nous détendons enfin en Bretagne avant de partir pour le nouveau monde.

Le déménagement s’est globalement bien passé, même si je l’ai trouvé absolument interminable ! Lundi dernier, les déménageurs ont emballé une partie des affaires. Ils ont continué mardi matin et ont chargé le container en début d’après-midi. Je ne suis pas convaincue par l’emballage de la plupart des objets et je me demande bien dans quel état ça va arriver. On verra…

Mercredi, nous avons rendu les clés de la maison après un état des lieux complet qui a duré 2h. J’ai un mon petit pincement au coeur en entrant pour la dernière fois dans la chambre des enfants, celle qu’ils ont connue tout bébés… J’ai fait quelques photos en souvenir (il faut dire que je n’avais que ça à faire pendant l’état des lieux…) et puis je suis sortie de la maison sans vraiment réaliser que nous n’y entrerons plus.

Nous avons ensuite filé vers la Bretagne où nous attendait ma famille avec nos tout-petits, heureux de nous revoir et visiblement très épanouis après leur semaine passée avec les grands-parents, cousins, tontons et tata.

Nous avons ouvert les cartons que les déménageurs ont apportés en Bretagne et avons découvert notre beau vase tout cassé (quand je pense que j’avais choisi d’envoyer ce vase ici plutôt qu’à New York parce que j’avais peur qu’il se casse… c’est râté…) et la jolie plante que Buzz nous a rapportée de l’école dans le même carton que le grille-pain dans lequel une partie de la terre s’est déversée…

Hier matin, je suis allée me promener avec ma maman à Cancale, et à notre retour quelle ne fût pas ma surprise de découvrir une bonne vingtaine de personnes dans le jardin ! Je n’ai pas été particulièrement perspicace malgré les 3kg de rôti au four la veille, le nombre de desserts préparés par ma petite soeur et ma maman, et le nombre de voitures garées devant la maison quand je suis arrivée. Même une fois dans le jardin, je ne me suis pas posé de questions en voyant tout ce monde dans le jardin (ayant l’habitude de voir défiler la famille chaque année, plus ou moins à l’improviste). Ce n’est qu’en voyant mon amie d’enfance que je n’avais pas vu depuis environ 15 ans que j’ai commencé à trouver ça louche ! Et oui, mes parents ont eu la bonne idée de m’organiser une garden party surprise pour fêter mon grand départ (et mon papa a même prévu les cartes de visite avec notre nouvelle adresse, qu’il a distribuées à tout le monde) ; waouh ! 🙂 J’ai donc passé une merveilleuse journée hier, toute émue de cette intention à laquelle je ne m’attendais pas du tout, malgré la chaleur écrasante (et je me suis demandée ce que j’allais devenir avec 10 degrés de plus à New York… 😕 )

Et maintenant, nous sommes lundi soir. Plus que 3 dodos et nous prenons l’avion. Je ne réalise rien, tout au plus une impression de vacances. Comme Buzz répondait à sa mamie cette semaine : « mais je ne vais pas rester longtemps ! », dans ma tête c’est un peu pareil je crois…

15/05/13

New York avec des enfants : la galère !

Mardi 30 avril

Il est 5h, nous venons de nous réveiller tous les quatre après notre première nuit à New York, dans un hôtel pas loin de l’aéroport JFK. Woody a bien dormi mais est un peu fatigué malgré tout, Buzz a bien dormi aussi mais est toujours fiévreux : 39°, je lui donne du Doliprane et nous partons prendre le petit déjeuner.

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Buzz ne veut presque rien manger, il a mal à la gorge et ne se sent pas très bien. Woody trouve que ce n’est pas bon (au passage je suis un peu de son avis). Je le fais goûter à tout (cf photo ci-dessus. Pour info, concernant la sorte de bouillie, je m’attendais à du porridge, et j’ai été assez surprise de découvrir de la viande hachée en sauce…) et il laisse le reste dans l’assiette.

Ensuite, nous prenons un taxi vers 8h30 pour nous rendre à Manhattan. C’est au tour de Woody d’être malade. Il ne se sent pas bien, il a mal au ventre. Le taxi n’avance pas vite. Ça fait une bonne demi-heure qu’on est partis et j’ai l’impression qu’on n’arrivera jamais… (par contre, c’est cool, la petite télé dans le taxi !)

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Soudain Woody a envie de vomir. N’ayant rien de mieux à portée de main, je vide son sac à dos en laissant une couche ouverte au fond, histoire d’absorber… Il a passé le reste du trajet à rendre le petit déjeuner. J’ai été étonnée par l’absence de réaction du chauffeur qui n’a pas eu l’air de se tracasser pour sa voiture (heureusement, on a réussi à tout avoir dans le sac). Bref…

Vers 10h, le taxi nous dépose au World Trade Center où nous prenons le path pour nous rendre dans l’appart que nous avons réservé pour les vacances et qui se trouve dans le New Jersey à une station de là. On se sent un peu paumés dans la station, mais on fini par réussir à acheter nos cartes de transports et à trouver le quai 😉

Nous arrivons devant un immeuble au bord de l’eau ; on dirait bien que c’est la bonne adresse. Ouf ! Les enfants sont épuisés et nous aussi…

Nous visitons les lieux : l’appartement est superbe, parfaitement propre, visiblement refait à neuf récemment, cuisine équipée, wifi et superbe vue sur Manhattan du balcon et des chambres ! 😎

Par ailleurs, il y a même une salle de jeux pour les enfants sur le toit de l’immeuble ! J’emmène les enfants la voir (ça leur a bien plu) et en repartant vers notre appartement (à l’autre bout de l’immeuble ; au moins 3 minutes à pieds !) j’ai une fois de plus apprécié d’être dans un pays avec une langue différente de la nôtre. En effet, les enfants ont constaté dans le couloir qu’une lumière était cassée. Après avoir eu le droit pendant plus de 2 minutes en boucle à « Cassée, lumière ! » « Pourquoi la lumière elle est cassée ? » « Il faut que quelqu’un il vienne la réparer ! », nous croisons un homme que les enfants interpellent : « Hé Monsieur, faut que t’ailles réparer la lumière ! » J’adore quand les gens ne comprennent pas mes enfants ! 😀

Nous sortons explorer les environs et les enfants peinent à marcher. Ce n’est pas leur faute, ils sont fatigués du voyage et un peu malades… C’est la bagarre pour qui est assis dans la poussette. Au début c’était le tour de Woody qui se met à hurler parce qu’il veut marcher ; ça tombe bien ; Buzz veut s’asseoir. Je lève le premier pour y mettre le deuxième et aussitôt Woody me fait une crise parce qu’en fait finalement il n’avait pas envie de se lever. Bref… j’ai envie de les mettre l’un sur l’autre pour les caser tous les deux dans la poussette mais ça ne tient pas (oui, j’ai essayé pour de vrai). Nous rentrons donc pour leur faire faire la sieste. Comme à 17h30 ils ne sont toujours pas réveillés et qu’on aimerait bien qu’ils s’endorment le soir, nous les réveillons et puis nous prenons le métro pour aller à Manhattan (parce que, quand même : on n’a encore rien fait d’intéressant aujourd’hui). Nous ne restons pas longtemps : les enfants, malgré leur sieste, sont épuisés et nous reprenons le métro pour rentrer à l’appartement…

Mercredi 1er mai

Nous sommes réveillés très tôt. Les enfants sont encore bien fatigués quand même… Buzz a encore un peu de température, mais moins que la veille, celà dit il a le droit d’être le premier dans la poussette. Woody n’est pas content et c’est la bagarre. Nous décidons d’aller nous promener à Central Park. On se fait avoir par un escroc qui donne des ballons aux enfants et qui réclame ensuite des sous (pour des ballons qui ont éclaté en moins d’une heure pour cause de bagarre). Nous sommes ensuite allés faire un tour chez FAO Schwartz, ce qui a bien plu aux enfants. Buzz ne voulait pas quitter le monsieur qui faisait la démonstration de l’hélicoptère… On y a passé plus de 20 minutes 😀

Ensuite on s’est pris un sandwich et on est rentrés parce que les enfants ne tenaient plus sur leurs jambes. Dans le métro au retour, une femme vient me voir pour me dire que ça se voit que Buzz a de la fièvre et qu’il ne faut pas que je l’emmène voir le médecin car ça ne sert à rien. Il faut juste que je trempe ses chaussettes dans du vinaigre et que je lui remette aux pieds et la fièvre va passer. Je la remercie chaleureusement en disant que j’allais le faire en arrivant (bon, pour de vrai, il a eu du Doliprane en rentrant ; je préfère l’odeur 😉 )

Jeudi 2 mai

Comme nous n’avons pas fait grand chose d’intéressant pour les enfants la veille, et que je peux comprendre que la journée n’était pas drôle pour eux, nous décidons ce matin de sortir nous promener à pieds jusqu’au playground du quartier. Mari en trouve un « pas loin, 15 minutes à pieds maxi ». Au bout de 400 mètres, nous croisons les rails du tramway. Les enfants aimeraient en voir un passer. Le prochain est dans 4 minutes ; nous l’attendons. Pas de bol : à peine le tramway passé, un autre arrive et le croise, et puis encore un, et encore… On a passé 20 minutes à regarder les tramways se croiser. Quand, enfin, les voies sont libres, on a pu continuer notre chemin vers le parc. Les enfants n’ont pas trop envie de marcher mais on leur promet un super parc et qu’on est presque arrivés.

Bon, finalement c’est encore long… On passe devant une caserne de pompiers : « Oh, regardez les enfants ! Un camion de pompier, c’est super ça ! Vous avez de la chance ! Allez, on va faire une photo à côté ! » Oui, bon, ça les intéresse vachement…

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On fini par arriver au parc (je pense qu’on a dû mettre près d’une heure en tout, en comptant la pause du tramway), qui heureusement était génial pour de vrai ! Ouf ! 🙂

Un espace réservé pour les enfants, un autre pour les gros chiens, et un troisième pour les petits chiens.

Et franchement, ici, les playgrounds c’est du sérieux !

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Ils se sont bien amusés et j’ai même réussi à me faire fusiller du regard par une maman parce que Buzz a bousculé son fils et que je n’ai pas dit « I’m soooooo soooooorry » avec suffisamment de mélodrame dans la voix.

On fini par rentrer pour manger à l’appart et pour que les enfants puissent faire la sieste. Le retour est assez difficile : les enfants trouvent un bout de bois chacun, mais ils font n’importe quoi avec. Je confisque le bâton de Buzz qui se roule pas terre. Je lui rends ; il le casse et c’est le drame. On en cherche un autre, mais ça va pas… A ce moment, des voitures sont arrêtées à un feu rouge et je croise le regard compatissant d’une conductrice dans lequel je comprends « j’ai le même à la maison, bon courage ! » 🙂

On passe alors près d’un supermarché et je suis très tentée par ceci : des caddies à 2 places !! Waouh 🙂
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Nous finissons par arriver à l’appartement, sur les rotules. J’ai peur que les vacances entières se passent comme ça et je me repense avec émotion à cet article de Zaza que j’ai lu plus de 2 ans plus tôt (pour vous dire que ça m’a marqué) et notamment à sa dernière phrase : « Le mieux… c’est quand même de partir sans eux… »

Cela dit, quelque chose nous a sauvé les vacances, comme ça, en l’espace de quelques secondes. Vous saurez tout dans le prochain épisode !

28/04/13

En vacances !

Ça y est, nous sommes tous les quatre en vacances et demain nous allons prendre l’avion pour New York !

Les bagages sont presque prêts et je n’en reviens pas d’avoir réussi à tout caser là-dedans pour 10 jours à 4 :

bagages

C’est l’excitation générale, même les enfants qui n’ont aucune idée de ce que c’est de prendre l’avion ou d’aller à l’étranger partagent notre enthousiasme 🙂

Moi : « Que va-t-on faire demain ? »
Buzz : « 0n va prendre l’avion ! »
Moi : « Pour aller où ? »
Woody : « Au Tazuni ! »
Moi : « et dans quelle ville ? »
Buzz : « à New York ! »
Moi : « Et que va-t-on faire, à New York ? »
Buzz : « On va aller à l’hôtel pour dormir ! »
Moi : « Oui, et encore ? »
Woody : « Prendre le bain ! »
Buzz : « et on va amener Roomba ou pas ? » (Roomba, c’est l’aspirateur)
Woody : « On va manger des hamburgers ! »

Vous voyez, ils sont plutôt bien briefés 😉

J’espère que le vol et l’arrivée sur place se passeront bien pour les enfants ; je n’ai aucune idée de la façon dont ça va se dérouler… Pour l’instant, je les imagine sages dans l’avion. Je leur ai trouvé des grandes plaquettes avec 1650 autocollants au total. Si chaque autocollant leur fait 5 secondes, on peut tenir 1h (ah ouais, c’est pas beaucoup finalement…). Ils auront un bloc-notes chacun avec des crayons aussi. Et puis, le repas, ça va les occuper un peu, ça, non ? Au pire, il y a la télé dans l’avion ; on va bien trouver une émission qui leur plait, hein ?

Même après avoir lu cet article, j’ai confiance, j’y crois !

En fait, ce qui me fait peur, ce n’est pas l’avion (à tort ou pas, je vous dirai ça après), c’est l’arrivée à l’aéroport, je vous explique :

On arrive, si tout va bien, à JFK vers 20h (2h du mat heure de Paris)

Suite aux récentes restrictions budgétaires et donc de personnel aux USA, j’ai entendu dire que depuis une semaine c’est le foutoir dans les aéroports et qu’on risque de faire en moyenne 2h de queue à l’arrivée. Ensuite, c’est pas fini on va devoir refaire la queue pour nos papiers, et me basant sur une expérience récente, j’ai bien peur d’y passer 3h…

Je ne sais pas ce que ça va donner avec les petits et notre état de fatigue probable à tous les 4… On verra bien, de toutes façons ce sera une bonne chose de faite !

Je viendrai vous raconter ça ensuite 😀