31/12/13

Rétrospective 2013

3d small people - grassy road

 

2013 aura été une année riche en événements et en émotions, c’est le moins qu’on puisse dire. Avant de passer en 2014, je tiens à revenir avec vous sur les éléments marquants de cette année qui se termine.

Il y a un an, alors que nous attendions d’avoir notre date de rendez-vous à l’ambassade, ce projet d’expatriation me paraissait complètement irréel, une sorte de rêve inatteignable.

Et puis, vers le 10 janvier, nous avons obtenu notre date de passage à l’ambassade. A partir de là, tout s’est précipité, subitement, et nous avons eu l’impression de courir un marathon pendant les 7 mois qui ont suivi.

Tout d’abord, après l’attente interminable, nous voici actifs à regrouper les différents éléments nécessaires au dossier. C’est important, il ne faut rien oublier !

Le rendez-vous arrive. Je pensais que la date resterai gravée dans ma mémoire ; pour tout vous dire je l’ai déjà oubliée 😉 J’ai du chercher pour la retrouver. Le 12 mars, par une journée froide, neigeuse et verglacée, nous sommes allés à l’ambassade, tous les quatre. Nous avons attendu longtemps, avec des enfants épuisés, et nous sommes ressortis de là avec un « Welcome to the USA, congratulations! » de la part de l’officier.

Et puis les événements ont continué à s’enchaîner : réservation des vacances pour repérer les lieux, devis avec les déménageurs, démission de nos emplois, premières lettres de résiliation…

Fin avril, nous avons foulé le sol américain, et avons passé des vacances formidables. Nous avons même trouvé notre futur logement ! En repartant vers la France, nous n’avions qu’une envie : revenir à New York au plus vite !

Le mois de mai a été bien chargé : signature du contrat de déménagement, inventaire de nos affaires et prise de tête sur qu’est-ce qu’on vend/donne/prête/emmène, préparation psychologique des enfants, annonce aux amis…

Début juin, Mari est parti seul à New York pour préparer notre arrivée. Il a trouvé une école pour les enfants, repéré les lieux, commencé à chercher un emploi, et profité du feu d’artifice du 4 juillet avant de rentrer en France.

J’ai quitté mon travail le 12 juillet alors que le déménagement avait déjà commencé. Trois jours après, nous avons rendu les clés de la maison, vide, et sommes partis en vacances en Bretagne dans ma famille. Nous avons eu la chance d’avoir une garden-party surprise, par une belle journée ensoleillée, et de pouvoir dire au-revoir à tous.

Le 25 juillet, nous avons pris l’avion, les larmes aux yeux, pour nous envoler vers une nouvelle aventure qui s’ouvre à nous.

Nous avons passé un mois d’août de vacances en famille, à découvrir notre nouvel environnement ensemble.

Début Septembre, les enfants ont fait leur rentrée : première rentrée pour Woody qui vient d’avoir 3 ans, deuxième rentrée pour Buzz qui a 4 ans et demi.

Ce n’est pas facile tous les jours à l’école, il y a des hauts et des bas, mais les enfants savent vite compter et réciter l’alphabet en anglais, le sourire aux lèvres !

En parallèle, j’ai la chance de rencontrer des gens adorables dans notre quartier, et de fil en aiguille, je me suis intégrée rapidement dans un groupe d’amis. Et puis grâce à InterNations, je sors régulièrement avec des voisins de differentes nationalités, avec qui je passe de bons moments ! Tout ça sans oublier les apéro-blogs où je suis contente de retrouver tous les mois mes copines blogueuses (ou pas).

Mi septembre, Mari et moi commençons à rechercher sérieusement un emploi. Pour moi, ça va vite : après une moyenne de 3 entretiens par semaine pendant un mois et demi, je signe un contrat d’un an avec une grande banque américaine, pour un poste de chef de projet informatique. Je commence le 18 novembre, un peu stressée, mais ça ne valait pas le coup d’avoir peur de ça finalement 😉

Deux semaines plus tard, c’est Mari qui signe son contrat, et il commence à travailler le 16 décembre, ce qui me laisse une semaine pour trouver une baby-sitter pour garder les enfants pendant les 2 semaines de vacances qui arrivent. Encore une fois, j’ai eu de la chance et j’ai trouvé une jeune fille formidable !

Nous avons passé notre premier Noël new-yorkais avec des amis le 24 (on a même vu le Père Noël !) et avec d’autres amis le 25 (où on a mangé du foie gras fait maison, à tomber !!), et nous avons profité de Skype pour partager cette fête avec notre famille qui nous manque.

Nous voilà maintenant au 31 décembre de cette année incroyable, et je vous souhaite à tous un bon réveillon !

 

 

13/07/13

En plein déménagement !

ダンボール

Je m’octroie une petite pause bien méritée, au milieu des cartons qui jonchent mon salon, et j’en profite pour venir donner quelques nouvelles fraiches avant de me remettre au travail.

Je vous disais la dernière fois que j’étais complètement débordée. C’est toujours le cas, mais j’ai eu la joie de retrouver Mari samedi dernier, après son long mois (qui est en fait passé très vite) aux US. Maintenant, j’ai donc la chance de ne plus être débordée toute seule, mais à deux. Et encore, nous avons beaucoup de chance car mes parents ont emmené les enfants en vacances pour que nous puissions nous concentrer sur le déménagement (et je leur en suis infiniment reconnaissante, car voyant la tonne de tâches que nous abattons chaque jour, je ne sais franchement pas comment on aurait pu s’en sortir avec les petits dans les jambes).

Le déménagement a commencé pour de vrai hier : tout l’électroménager et les affaires de jardin sont partis vers la Bretagne. Pendant que Mari gérait ça, je terminais ma dernière journée de travail en France par un pot de départ grâce auquel j’ai pu liquider les 3kg de farine qui me restaient 😀 . Après ça, j’ai eu un peu de mal à quitter mes collègues qui sont tous vraiment adorables, gentils et très compétents (il y en a qui s’échangeaient l’adresse de mon blog pendant le pot alors je ne peux dire que du bien d’eux maintenant…) Coucou les collègues 😆 ; ne vous en faites pas, je pense réellement ce que je viens d’écrire ; je vous adore <3

Bref, je suis rentrée chez moi et nous avons continué à faire du tri (si vous saviez à quel point j’en ai marre de faire du tri…). Ce matin, ma belle-famille est passé récupérer environ 10m3 d’affaires et je commence à trouver la maison un peu vide. Lundi, les déménageurs viennent pour emballer tout le reste. D’ici là, on a encore un peu de paperasse à faire (prévenir la CAF, EDF, GDF et compagnie de notre « changement de situation »), nous devons séparer les affaires que nous allons prendre avec nous dans l’avion de celles qui nous rejoindront 6 semaines plus tard (parce que si les déménageurs mettent nos passeports dans un carton, on aura l’air fins…). Lundi soir, tout sera emballé. Mardi, tout sera chargé dans le container et nous rendons les clés de la maison mercredi avant de partir retrouver nos petits chéris en Bretagne où nous pourrons profiter d’une semaine de vacances bien méritées 😎

ps : j’ai créé récemment une page Facebook, si ça vous dit (ça me permet de venir dire coucou quand je ne trouve pas le temps d’écrire un long billet sur le blog)

3/07/13

Débordée…

bureau en désordre

Je suis débordée, complètement débordée…

Entre la paperasse pour les déménageurs (formulaire pour la douane, inventaire valorisé, documents divers à rassembler), tous les trucs auxquels il faut que je pense (avec mes feuilles volantes de todo list qui traînent partout à la maison comme à mon travail), les journées où rien ne se passe comme prévu au boulot qui s’enchaînent avec des enfants franchement pas coopératifs le soir, toutes les choses moins prioritaires que que je n’aurai probablement jamais le temps de faire avant de partir (et c’est pas parce que c’est moins prioritaire que ce n’est pas important, mais le temps file trop vite) et puis les mails qui s’entassent et auxquels je n’arrive plus à répondre…

Ce n’est pas que je ne m’en sors pas, mais je sens que j’approche de mes limites… Pour ne rien arranger, j’ai tellement de choses plein la tête que je m’endors trop tard le soir, et je me réveille beaucoup trop tôt le matin tout en étant crevée (c’est n’importe quoi !), et quand par miracle je dors le matin, ce sont mes enfants qui se réveillent plus tôt que nécessaire (sinon c’est pas drôle) 😀

Du coup, je commence à perdre un peu la boule :

  • j’entre dans une pièce pour chercher quelque chose et je ressors avec autre chose (bon, ça m’arrivait déjà parfois avant, mais là c’est presque tout le temps)
  • je commence à faire une des nombreuses tâches de ma liste et paf, je me retrouve affalée sur le canapé sans savoir ce que j’ai fait les 10 dernières minutes (et sans avoir fait ce que j’avais prévu, bien sûr)
  • je me rends généralement compte le soir vers 23h que j’ai oublié de manger (et puis c’est pas à cette heure-là que je vais le faire ; c’est pas plus mal, si seulement ça pouvait me faire perdre du poids au passage…)
  • j’ai pris un rendez-vous chez un médecin il y a plusieurs semaines parce que je voulais lui parler de quelque chose en particulier. Le rendez-vous s’est trouvé être ce matin, je ne savais plus vraiment pourquoi j’avais pris ce rendez-vous alors je lui ai parlé de trucs sans grand intérêt et ce n’est que ce soir que je me suis rappelée de ce que je voulais lui dire… et il y a 3 mois d’attente… Fail…

Et puis, vous verriez le foutoir chez moi, le linge qui s’entasse, la vaisselle qui traîne, et les jouets des enfants qui ont failli me tuer 10 fois aujourd’hui (vivent les petites voitures)… bref…

Sur ce, j’ai une bonne et une mauvaise nouvelle dans tout ça :

  • La bonne, c’est que j’ai ENFIN fini de réunir tous les papiers pour les déménageurs ! Youpi ! Je suis venue à bout des 4 pages de formulaires pour la douane, des 3 pages d’inventaire valorisé, j’ai obtenu mon certificat de changement de résidence, j’ai scanné les green cards et les passeports. On dirait pas comme ça, mais ça faisait des semaines que je bossais là-dessus et c’est le genre de choses qui donnent l’impression qu’on ne finira jamais.
    Donc me voilà soulagée ! C’est expédié et bien reçu par nos déménageurs ! Youhou ! Je vais pouvoir me détendre un peu en passant à la tâche prioritaire suivante 😎
  • La mauvaise, c’est que je viens de me fouler la cheville méchamment (même pas en marchant sur une petite voiture, mais dans la rue). Je ne m’étais jamais foulé quoi que ce soit en plus de 30 ans, et là il faut que je me foule la cheville droite alors que je me suis déjà foulée la gauche il y a un mois tout pile. Alors moi qui cours partout en ce moment, entre la nounou, l’école, le boulot, le RER, la nounou, la maison… et bien je vais être obligée de courir au ralenti le temps d’avoir moins mal…

Sur ce, j’ai un truc à faire, mais je ne sais plus quoi… 🙄

26/06/13

Les 4 missions de Mari

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Première mission : s’installer

Mari est arrivé dans un appartement vide, à l’exception de la cuisine équipée, avec son sac de couchage et quelques habits. La première semaine qu’il a passé chez nous là-bas a été presque intégralement consacrée à faire des courses diverses et variées :

  • alimentation et produits d’entretien
  • assiettes, couverts, casserole, … histoire de pouvoir se faire au moins des pâtes 😉
  • une petite table pour pouvoir manger et bosser
  • une lampe, sinon on n’y voit rien le soir
  • un aspirateur (qui plait beaucoup à Buzz par ailleurs, puisqu’il demande à le voir tous les jours sur Skype)

Une fois le minimum vital acheté, nous avons décidé aussi de trouver des lits pour les enfants pour que leur chambre soit accueillante quand nous arriverons, et qu’ils puissent la voir avant pour s’y habituer (et puis c’était vraiment l’occasion quitter les lits de bébé pour passer aux lits de grands !), et puis après moult hésitations Mari a acheté aussi un canapé pour le salon car il en avait un peu marre pour se détendre d’avoir le choix de s’asseoir sur le sac de couchage, la chaise pas très confortable ou par terre.

Maintenant, l’appartement est prêt à nous accueillir : mission 1 accomplie !

Deuxième mission : trouver une école pour les enfants

Mari a fait le tour des écoles dans un rayon de 2km autour de l’appartement. Pour la public school, ce n’était pas possible car il n’y a pas de pre-K3 pour Woody, et puis de toutes façons les inscriptions sont terminées. Parmi les autres écoles, Mari a vu un peu de tout que ce soit au niveau du programme (mode plutôt garderie vs. programme pédagogique), des tarifs (du simple au triple), de la longueur de la liste d’attente (plusieurs années parfois)…

On s’est posé beaucoup de questions sur ce qu’on voulait vraiment, et puis on a déposé un dossier par enfant dans 2 écoles différentes (avec les frais de dossier qui vont avec) et les enfants ont été admis dans les 2 écoles !! Les deux écoles en question sont très différentes et après avoir le pesé le pour et le contre, nous avons choisi la plus loin des deux (parce qu’elle nous plaît vraiment plus) qui se trouve être aussi nettement moins chère (mais à tarif identique, nous l’aurions choisie quand même 😉 ).

Bref : mission 2 accomplie !

Troisième mission : obtenir le permis de conduire

Bien que nous n’ayons pas l’intention d’avoir une voiture tout de suite, il est presque indispensable d’avoir un permis de conduire car il fait office de pièce d’identité (et ça évite de devoir garder son passeport sur soi en permanence). Après avoir lu l’ensemble du bouquin de code de la route du New Jersey, Mari s’est donc présenté avant-hier dans l’un des centres du MVC. Après avoir fait la queue, il a passé l’examen du code où il faut avoir 40 bonnes réponses sur 50 pour le valider. Il l’a eu sans problème et a fait à nouveau la queue. Il a bien fait de commander son permis international avant de quitter la France car ça lui a permis d’obtenir le permis américain du NJ sans repasser l’épreuve de conduite, et sans rendre son permis français (ce qui arrive parfois). Il est donc ressorti de là avec son permis entre les mains, 4 heures après être arrivé (dont bien 3h30 de queue au total).

Mission 3 accomplie !

Quatrième mission : trouver un boulot

Avec tout ce que Mari a fait depuis son arrivée, il n’a commencé à vraiment chercher un emploi que la semaine dernière. En parallèle, il potasse pas mal de bouquins histoire d’être au taquet au moment venu. Rien à signaler pour l’instant de ce côté-là, mais ça l’occupe bien 🙂
Et puis, dans 10 jours Mari rentre en France pour m’aider avec le déménagement, donc autant attendre son retour là-bas pour décrocher des entretiens…

Et puis 3 missions remplies sur 4 je trouve que c’est plutôt satisfaisant 🙂

17/06/13

Démarches et paperasse…

To-Do List Everything Dry Erase Board Overworked Stress

Déménager c’est de la sacré paperasse… ça me prend un temps fou et j’ai l’impression que je n’en viendrai jamais à bout !

Le déménagement en lui-même

Tout d’abord, il faut se décider sur ce qu’on déménage et ce qu’on jette/donne/vends/prête/stocke.

Ensuite, il faut faire les demandes de devis, consacrer du temps à chaque entreprise pour les visites d’estimation du volume (elles ne viennent pas toutes, certaines m’ont demandé de l’estimer moi-même et qu’on s’arrangera si c’est pas ça… mmmh…)

Après ça, il faut choisir le déménageur auquel on va faire confiance, lui poser cinquante mille questions pour être sûr que oui ils vont bien apporter les affaires jusque dans l’appartement à l’arrivée et non pas tout laisser en plan dans la rue, comme ça arrive parfois :
moi : « mais pourquoi est-ce que sur le devis vous avez écrit livraison au rez-de-chaussée alors qu’on est quelques étages plus haut que ça ? »
déménageur : « vous voulez qu’on monte les affaires à votre étage ? »
oui : « oui, j’aimerais bien… »
déménageur : « bon d’accord, je vais modifier la ligne »
(oui, je préfère…)

Ensuite, on signe le devis, et on s’assure qu’ils sont bien dispos à la date choisie :
déménageur (pas le même) : « le 16 ? attendez, je demande à ma collègue et je vous rappelle »
ensuite sur mon répondeur : « je vous propose le 9 »
Du coup, je demande à mon deuxième choix si c’est ok pour eux le 16. Oui ? Ok, je signe
le précédent me rappelle : « bon alors vous m’avez pas répondu pour le 9 »
moi : « je ne peux pas le 9, c’était le 16 ou rien. Par ailleurs… »
déménageur (qui me coupe) : « bon alors, on va s’arranger, finalement on est dispo le 16 »
moi : « ah mais moi j’ai signé avec quelqu’un d’autre, du coup… »
déménageur : « bonne chance, au revoir »
bon… ça c’est fait…

Ensuite, c’est pas fini : il me reste moins de deux semaines pour envoyer :
– la photocopie des passeports (ça, c’est pas compliqué)
– la photocopie des visas (ça non plus)
– les formulaires pour la douane
– l’inventaire valorisé de tout ce qui va déménager
– un certificat de changement de résidence à faire faire en mairie

J’ai appelé la mairie pour obtenir le certificat. Pour cela, ils ont besoin de l’inventaire détaillé de ce qu’on déménage, un justificatif de domicile, l’adresse de destination et un pièce d’identité. Je leur ai apporté tout ça le jour-même et ils m’ont dit de compter 10 jours avant de venir chercher le document. Heureusement que j’ai pas attendu le dernier moment…

Pour l’inventaire valorisé, il va falloir que je m’y colle. L’inventaire est déjà fait et je dois réfléchir à la valeur de remplacement des différents objets, c’est pour l’assurance. C’est pas très grave si c’est approximatif. Plus je déclare, plus je paie cher l’assurance, et plus je suis remboursée en cas de perte/casse.

Enfin, le formulaire pour la douane, j’ai regardé le document et j’ai pas compris grand chose… Les questions sont trop compliquées… Par exemple :

« All instruments, occupation or employment, and all professional books for which free entry is sought were taken abroad by me or for my account or I am an emigrant who owned and used them abroad »

Hein ???? 😯

Heureusement, il y a une page en annexe pour expliquer. Je regarde : « mark the appropriate box ». Bon, ça me dit pas ce que veut dire ce charabia…

Je suis loin d’avoir fini la paperasse…

Vendre la voiture

Je vends ma voiture. Maintenant, comment on fait ? Moi j’y connais rien.
Alors je vais fouiller sur internet.

Il me faut :
la carte grise (ça c’est bon)
le certificat de vente
le certificat de non-gage
le procès verbal complet du contrôle technique (ça c’est bon aussi)

Le certificat de vente, qu’est-ce que c’est ? Apparemment, c’est le certificat de cession (pour l’acheteur) + la déclaration de cession (pour la préfecture). Ah bon, c’est pas pareil certificat et déclaration de cession ? Je pige rien. Bon, il y a un lien, je remplis les champs en ligne. Mais qu’est-ce que j’en sais moi si mon certificat d’immatriculation est un nouveau modèle ? Et puis je mets quoi pour « Type variante version », c’est pas rempli sur ma carte grise mais je n’ai pas le droit de laisser le champ en blanc…

Bref, j’ai fini par y arriver quand même 🙂

Je m’attaque au certificat de non-gage. Ah non, c’est pas possible, il faut faire ça moins d’un mois avant la vente. Bon, j’y reviendrai, ça a l’air rapide.

Pffff….

Le reste

La résiliation du bail pour la maison : c’est fait !

La rupture du contrat avec la nounou : c’est rédigé, il faut que je l’envoie…

On aimerait garder pour l’instant la deuxième voiture, et juste mettre l’adresse de mes parents sur la carte grise. Sauf que pour changer d’adresse il faut que je prouve que j’y habite, et non seulement je n’y habite pas, mais je n’ai pas envie de faire croire que j’y habite. Je veux juste changer l’adresse. Bah on dirait que c’est pas possible… Il me reste un mois pour trouver une idée…

Les impôts. Aucune idée de ce qu’il faut faire comme démarche. Il va falloir accélérer les recherches…

Le parking du RER, les abonnements EDF, téléphone, … il faut tout résilier. Je crois qu’il y a un mois de préavis pour le parking, il faut que je me remue un peu plus…

Et puis je suis sûre que j’oublie des trucs super importants au passage…

Meditation

4/06/13

Encore du tri…

Nous avons choisi notre déménageur avec qui nous avons fixé la date à laquelle nous allons vider la maison. C’est une bonne chose de faite et nous continuons à faire le tri dans nos affaires. Nous ouvrons des cartons qui datent du dernier déménagement et qu’on n’avait pas ouverts depuis, et nous retrouvons de vieux souvenirs…

Par exemple, je suis retombée sur ma grenouille en peluche qui a dans les 25 ans maintenant…

grenouille

… ou encore sur un dossier sur les musiciens que j’ai fait quand j’étais en sixième, et j’ai été prise d’une longue crise de fou-rire en retombant sur les illustrations que j’avais décalquées d’un livre (ah franchement, les profs doivent bien se marrer parfois…) :

musiciens

Nous avons bien avancé ; ça ne se voit pas forcément car c’est le foutoir chez nous, mais je trouve qu’on a fait du bon boulot ! Maintenant, je n’ai plus qu’à réussir à vendre tout ce que j’ai mis en ligne sur internet… 🙂

27/04/13

Le tri…

Heap of colorful clothes

Voilà plusieurs semaines qu’à chaque moment de libre sans les enfants nous faisons du tri dans nos affaires.

Nous ne savons pas encore vraiment si nous allons faire déménager nos affaires ou si nous allons tout mettre en garde-meuble, mais dans les deux cas autant ne garder que le minimum.

J’ai commencé par le plus facile : l’armoire à pharmacie. Là, c’est simple, on ne peut rien emmener là-bas sans ordonnance, donc je ne garde que les médicaments d’usage courant pour l’instant.
C’est facile : en moins de 30 minutes c’était bouclé et j’ai réussi à ramener un énorme sac d’au moins 3kg à la pharmacie !

Ensuite, on a fait le tour de tout l’équipement bébé éparpillé un peu partout dans la maison et j’ai presque tout mis en vente sur internet. C’est fou le temps que ça m’a pris de prendre les photos, mettre les annonces en ligne, négocier avec les acheteurs et de convenir d’un rendez-vous, mais nous avons réussi à nous débarrasser de pas mal de choses encombrantes : baignoire, poussette trio, parc, …

L’étape d’après, c’est de faire le tri dans mes habits. Là, ça se complique…

tri_habits

Ensuite, je me suis attaquée aux vêtements de bébé pendant que Mari triait ses livres dans la pièce à côté. Voici 4 caisses pleines avec la garde-robe complète de la naissance au 2 ans (pyjamas, ensembles, turbulettes, manteaux…) et là, franchement, j’ai trouvé ça difficile…

– Oh, regarde, c’est le pyjama qu’on a mis à Buzz le jour où il est né

– Oh, tiens, et ce pyjama-là, tu te souviens comme Woody était mignon dedans ?

– Oh, et ce petit ensemble, je leur mettais un jour sur deux quand ils avaient 6 mois tellement ça leur allait bien…

– Oh, et le petit gilet que j’avais tricoté, avec les boutons pas en face des trous et le col bizarre parce que c’était la première (et la dernière) fois que j’ai tricoté un truc

– Oh, et tu te souviens de ce pyjama assorti au tour de lit. C’était mignon !

– Oh, et ce petit gilet…

– Oh, la tenue de baptême de Buzz. Comme il était beau… (mais visiblement, elle a gardé une belle tâche de régurgitation qui n’est pas partie à la machine…)

– Oh, et les bavoirs des premières purées… Tu te souviens comme ils étaient contents de manger de la purée de carottes ?

– Oh, et le bonnet avec des yeux que j’avais acheté, regarde ! C’était rigolo ça !

– Oh, et regarde la tenue de Père Noël qu’on avait acheté pour Buzz ! C’était mon petit Papa Noël ; si mignon !

Je m’arrête au 9 mois et je vous épargne le reste. Bref, j’ai quand même tout pris en photo, par lot pour mettre en vente, mais avec une boule à l’estomac. Gros coup de déprime et je me suis retrouvée en larmes. Ils ont grandit trop vite mes bébés… Même Woody ne veut plus que je l’appelle « mon bébé ». Il me répond systématiquement « Non, pas bébé : grand garçon, moi ! »

Depuis je n’ai pas retouché au tri, parce que j’en ai marre… On verra le reste après les vacances !

12/04/13

Le plan

3d small people - grassy road

En général, j’aime bien que mes projets soient bien organisés, sinon je me sens perdue. Dans le cas de notre expatriation, ça me parait d’autant plus indispensable de bien réfléchir à la façon dont nous souhaitons nous y prendre.

Après de longues heures de réflexion entre Mari et moi, de nombreux changement d’avis et de comparaison du pour et du contre, nous sommes arrivés à un macro-planning qui nous convient bien.

Prochaine étape : activation de la Green Card

Là-dessus il n’y a pas de doute ; les billets sont réservés ! Notre voyage à New York nous permettra de transmettre notre dossier à qui de droit (et aussi de passer des vacances sympas), et nous recevrons notre carte verte ainsi que notre carte de sécurité sociale quelques semaines plus tard.

Le boulot

Mari recherche activement un emploi aux USA (sans restriction sur la ville pour l’instant) depuis 3 semaines. Pour l’instant, rien de concluant mais on ne va pas désespérer maintenant ; ce n’est que le début !

De mon côté, après avoir pas mal hésité, j’ai décidé de ne pas chercher d’emploi pour le moment. En effet, ma priorité avant tout, c’est de permettre aux enfants de s’adapter à leur future nouvelle vie à leur rythme. D’un côté pratique, il n’est de toutes façons pas possible que Mari et moi allions travailler tant que nous n’avons pas trouvé d’école et/ou de nounou pour les enfants. Par ailleurs, même si on supposait qu’on trouve facilement une école, je ne me vois pas arriver sur place et aller travailler aussitôt en les lâchant du jour au lendemain dans un environnement nouveau avec une langue qu’ils ne comprennent pas.

Et puis, comme je suis bien dans mon poste actuel, je ne suis pas pressée de démissionner non plus…

Bref, le plan c’est donc : Mari trouve un emploi -> on trouve une école aux enfants -> je cherche un emploi

Le déménagement

Il y a potentiellement deux possibilités :

  • Mari trouve un emploi puis on déménage 1-2 mois après, le temps de planifier le déménagement, de faire les résiliations, etc…
  • on déménage à une date donnée quoiqu’il arrive.

Nous avons choisi la deuxième option : Mari partira aux US le premier (entre mai et juillet, en fonction du résultat de ses recherches). Sa mission consistera à décrocher un job et à trouver un logement, et je le rejoindrai avec les enfants début août, après avoir passé 2 semaines de vacances dans ma famille, et ce après avoir vidé la maison.

Résumé du plan

Pour résumer notre plan d’action, rien de tel qu’un beau schéma (oui, je sais, je suis une psychopathe, avec mes graphiques…) :

lePlan

Maintenant que vous connaissez le plan théorique, nous allons pouvoir observer ensemble dans les prochains mois si ça se passe comme prévu ou pas du tout (sinon c’est pas rigolo) 😀

3/04/13

Incertitudes

Troubled with QuestionsLorsqu’on prépare une expatriation comme ça, on pense avant tout aux côtés positifs de l’aventure. Oui, parce que si on devait focaliser sur les inconvénients et les peurs liées à notre projet, je crois qu’on ne ferait jamais rien 😉

Je pourrais même dire que la plupart du temps, lorsqu’on est occupés à suivre les procédures diverses ou à rassembler les papiers pour le dossier, on ne pense même pas du tout : on se projette de jalon en jalon, on fait ce qu’il y a à faire, et on avance dans les démarches.

Sauf que…

Maintenant, nous sommes arrivés au bout (ou presque) de la procédure administrative. L’issue de notre projet ne dépend plus que de nous et de notre faculté à trouver un emploi notamment.

Et donc, comme la paperasse m’occupe moins, je pense davantage, et je me pose plein de questions, je doute… enfin, pas tout le temps, mais parfois ça viens et ça me tracasse…

  • La famille : c’est le sujet qui est en tête de mes préoccupations. Même si de nos jours on a des moyens technologiques qui permettent d’échanger plus facilement qu’avant, ma famille va me manquer. Et puis ça me tracasse que les enfants voient moins souvent leurs grands-parents, cousins, tontons et tatas et vice versa. C’est pas comme si il y avait autant de vacances là-bas qu’ici… et puis ils sont trop petits pour songer à les envoyer seuls en France (et puis de toutes façons, je ne me sens pas prête à les savoir à 6000km de moi). Bref, je pense beaucoup à tout ça et je culpabilise.
  • Les enfants : je pense que c’est l’argument qui vient en deuxième position. Buzz se plaît énormément à l’école, il a 3 super copains et il se sent bien. Woody se fait une joie d’aller aussi à l’école à partir de septembre ; il adore emmener son frère devant sa classe le matin. Aux US, l’école n’est qu’à partir de 5 ans, et je ne sais pas du tout si j’arriverai à leur trouver une place en pre-school là-bas (pour l’instant je ne maîtrise pas le sujet, mais ça semble assez difficile) et puis tout va changer : les copains, les lieux, la langue… Bien que je sois persuadée que les petits seront parfaitement intégrés dans notre nouvelle vie bien avant leurs parents, ça me gène de leur faire vivre un tel chamboulement
  • mon emploi : en ce moment, j’ai un boulot que j’adore, le genre de poste que je cherchais à tâtons depuis plusieurs années. Le sujet me passionne, j’apprends énormément de choses et accessoirement mes collègues sont adorables. Je sais bien qu’une ambiance professionnelle peut changer avec pas grand chose, qu’il suffit d’une réorganisation, d’un chef qui change, ou de n’importe quoi d’autre et que rien n’est acquis. Je sais aussi qu’il est tout à fait possible que je retrouve quelque chose d’équivalent aux US. Malgré tout, l’idée de démissionner d’un poste qui me plaît pour me lancer dans l’inconnu me fait flipper.

Et puis à tout ça viennent s’ajouter les questions liées à l’organisation : qui part quand, comment, où ?

  • C’est moins risqué de rester ici tant qu’on n’a pas d’emploi là-bas MAIS c’est plus facile de trouver un emploi sur place
  • C’est peut-être pas mal que Mari parte le premier pour chercher un job pendant que je reste ici à jongler entre mon boulot et les enfants MAIS ça va être difficile
  • Il y a plus d’emploi dans notre secteur à New York MAIS il fait plus beau en Californie (bon, ce point là est moins stressant que les deux premiers 😉 )
  • Ce serait plus simple de se dire qu’on déménage quoiqu’il arrive fin juillet MAIS ça met la pression
  • Faut-il vendre la voiture avant de partir ?
  • Est-ce qu’on va déménager toutes nos affaires ?

Thinker Person Asks Questions Who What Where When Why How
On verra bien… 🙂

20/03/13

Prochaines vacances réservées !

billets et passeports

Nos visas auront la valeur de justificatifs de résidence permanente à partir du moment où ils auront été tamponnés à l’aéroport par l’officier lors de notre prochaine arrivée sur le sol américain. Nous avons donc décidé de partir quelques jours aux États-Unis tous les quatre aux prochaines vacances scolaires.

Le week-end dernier, nous avons donc passé un certain temps à chercher les vols directs, ou presque, les moins chers puis comparer les hôtels et appartements pour trouver le mieux placé, pas trop cher et pas trop pourri (parce que j’ai vu de ces photos ou commentaires qui ne donnent franchement pas envie…).

Nous avons fini par trouver notre bonheur pour l’avion (aller direct en fin d’après-midi, retour de nuit avec une toute petite correspondance) et pour l’hébergement : appartement 1 chambre avec lit double pour les enfants (ça va être fun), et un autre pour nous, ainsi qu’une petite cuisine pour découvrir les joies de faire sa popote aux USA (là aussi ça va être fun). L’appart est plutôt bien situé, pas à Manhattan même, mais juste en face avec une superbe vue sur la skyline (du moins d’après les photos sur le site, je vous confirmerai ça – ou pas – après le voyage).

Bref, tout est réservé : il n’y a plus qu’à faire les bagages (bon, on a encore un peu de temps pour ça… 😉 )